Alekhine était étonnamment doué. Il maîtrisait dix langues et une mémoire extraordinaire lui permettait de se souvenir de toutes ses parties. Quand on sait qu'il n'en joua pas moins de 984 entre 1909 et 1939, on mesure la portée de l'affirmation !

Il avait fait du noble jeu sa passion exclusive et enrichit la théorie d'une ouverture (e2-e4 ; Cg8-f6) qui porte son nom :" Cet homme aimait les échecs, ils étaient sa raison de vivre (...) N'importe quelle partie jouée par n'importe quel joueur en n'importe quel lieu était suffisante pour qu'il s'asseye et élabore pendant des heures et des heures de nouvelles idées (...) Il vivait pour les échecs et seulement pour eux.(Reuben Fine : Les échecs avancent)